400 entrepreneurs, originaires des pays les plus puissants du monde se sont réunis afin d’adresser à leurs gouvernements respectifs des propositions concrètes pour créer un cadre plus favorable à l’économie et l’entrepreneuriat.
La France a accueilli, le 10 décembre, la 8ème Conférence Annuelle des Entrepreneurs, l’occasion pour la délégation française du G20 YEA (Young Entrepreneurs Alliance) de présenter ses recommandations au gouvernement. Ce sont donc 22 recommandations réparties en 5 propositions qui ont été transmises.
La première proposition vise à « réformer en profondeur le droit du travail », en réservant plus de place au contrat de travail et en favorisant les accords d’entreprise pour l’emploi, le temps de travail ou les salaires.
La seconde proposition ambitionne de « simplifier le contrat de travail », cela passerait par une refonte du code du travail, un projet d’ailleurs lancé par le gouvernement mais dont les objectifs apparaissent à ce stade peu prometteurs d’évolution notable.
La troisième proposition invite à « concevoir un environnement fiscal et règlementaire propice à la croissance des entreprises et à la création d’emploi », avec une réduction de la fiscalité, notamment sur le travail, la mise en place d’un taux d’impôt réduit pour les jeunes entreprises ou encore la création d’un crédit d’impôt fonds propres pour les PME.
La quatrième proposition promeut une « adaptation de l’enseignement et de la formation à trois impératifs : développement d’une culture entrepreneuriale, ouverture vers la mondialisation et adaptation des compétences professionnelles aux besoins des entreprises ».
Enfin, les entrepreneurs proposent de « réorienter une plus grande partie de l’épargne (notamment salariale) vers l’économie réelle au travers de « fonds de pension à la française » permettant aux entreprises de bénéficier de capitaux long terme ».