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Catégorie : Actualités

Travaillez votre lobbying territorial

Vous êtes une PME ? Une fédération professionnelle ? Un groupe avec des implantations régionales ? Alors, adressez-vous aux élus implantés à proximité de vos installations ou de vos adhérents. 

Parmi ces élus, identifiez ceux qui sont proches de candidats déclarés ou putatifs aux prochaines élections et communiquez-leur vos argumentaires. Plus un élu est proche de vous, notamment sur le plan géographique, plus il sera à votre écoute, alors profitez-en !

Si vous n’êtes pas clairement identifié au plan national, vous pesez sans aucun doute au plan local ou régional, là où votre entreprise est implantée ou là où votre secteur d’activité est puissant.

Il ressort de mon expérience que, bien souvent, les chefs d’entreprise sous-estiment leur représentativité et leur poids sur leur secteur d’implantation. Ils méconnaissent leur influence potentielle, par modestie, mais également par manque de temps : l’entreprise les accapare et ils ne voient pas l’intérêt de virevolter de cocktail en cocktail.

Dépassons ces « a priori », qui finissent par devenir coûteux. Des décisions aux multiples impacts sur leur activité sont prises sans eux ; alors qu’ils pourraient intervenir et peser, ils passent à côté d’une potentielle création de valeur pour leur entreprise.

Je distingue deux types de lobbying territorial : le lobbying lié à votre territoire géographique et celui lié à votre territoire d’activité. Il est rare qu’ils se recoupent ; il est donc intéressant de bien les identifier et de les distinguer, cela peut démultiplier votre influence.

Le lobbying territorial géographique est directement lié à votre lieu d’implantation, quels que soient les établissements concernés : usines, siège social, bureaux, représentation, etc. Autour de vos implantations, vous avez tout un tissu d’élus qui vous connaissent, souvent, et lorsque ce n’est pas le cas, ils ne demandent qu’à vous découvrir. Ils vont constituer votre base d’influence, celle à partir de laquelle vous allez construire le reste de votre démarche pour l’élection présidentielle. Repérez en priorité les parlementaires de votre zone géographique d’implantation, leur couleur politique, les courants qu’ils défendent au sein de leur parti, leurs commissions au sein du Parlement et, enfin, les candidats qu’ils soutiennent en vue des primaires de leur parti.

Le lobbying territorial d’activité est celui de votre secteur d’activité. Il regroupe forcément des organisations représentatives nationales et des élus qui s’intéressent à votre économie. Il conviendra de les identifier et de travailler avec votre fédération professionnelle de rattachement, en commençant à y adhérer mais en ne lui déléguant pas toute votre activité d’influence (je reviendrai sur ce sujet dans un prochain Cahiers Experts). S’agissant des élus, faites le même travail que pour votre lobbying territorial géographique : vous allez ainsi commencer à rayonner.

Initier cette démarche de territoire est simple et rapide : si vous disposez d’un argumentaire complet et bien travaillé, vous serez étonné des résultats.

Mathieu Quétel, président de Sountsou et auteur des Cahiers Experts.

Procurez-vous notre nouveau Cahiers Experts « Présidentielle 2017 : 10 conseils pour faire entendre la voix des entrepreneurs » en le chargeant gratuitement ici.

Le Refuge lance sa campagne de dons

L’association Le Refuge qui accompagne et héberge les jeunes de 18 à 25 ans rejetés par leurs parents au motif qu’ils sont homosexuels lance sa campagne de dons pour la saison 2015-1016.

Le Refuge met en avant, dans sa campagne TV, l’action des travailleurs sociaux et des éducateurs, salariés de l’association qui se mobilisent tous les jours avec les jeunes pour les conseiller et les aider à rebondir.

Les dons sont indispensables à l’action du Refuge qui est financé à 70% par la générosité des donateurs composés de personnes physiques mais également d’entreprises grâce au Fonds créé il y a quelques mois et dont la Newsroom-Sountsou a déjà parlé il y a quelques semaines.

Une campagne de spots de publicité sera diffusée sur les chaines de télévision du 18 novembre au 3 décembre, nous vous proposons de découvrir le message enregistré en avant-première par Françoise Laborde.

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Les entreprises peuvent également soutenir le Refuge, son président Nicolas Noguier expliquait comment à la Newsroom-Sountsou il y a quelques semaines, retrouvez son interview ici.

Visitez le site du Refuge : www.le-refuge.org

Régionales : entrepreneurs emparez-vous du scrutin !

Selon le dernier sondage TNS Sofres-OnePoint pour Le Figaro, RTL et LCI, 59% des français se déclarent désormais intéressés par les élections régionales des 6 et 13 décembre. Une progression de 14 points en un mois ! Il s’agit du dernier scrutin avant la présidentielle de 2017 vers laquelle tous les regards seront tournés dès le début de l’année prochaine.

Les 5 prochaines semaines devraient offrir aux français le spectacle d’une campagne électorale acharnée tant les enjeux de ces élections régionales sont nombreux pour les différents états majors. Les entreprises devraient également être pro-actives car les Régions jouent un rôle économique important et, dans le cadre d’actions en relations institutionnelles, les nouveaux élus au soir du 13 décembre, constitueront une base incontournable.

On l’oublie trop souvent, mais le lobbying territorial constitue un terrain idéal pour engager une démarche institutionnelle. Les élus de proximité connaissent généralement bien leur champ électoral. En outre, les élections régionales permettent à des nouveaux élus d’apparaître avec une véritable dimension politique puisque nombreux sont ceux à avoir en ligne de mire les élections législatives de 2017.

Hélas, il est à craindre qu’une fois de plus entrepreneurs et salariés issus du monde de l’entreprise ne constituent pas l’essentiel du bataillon des nouveaux entrants dans les hémicycles régionaux, cela ne signifie pas que le terrain doit être abandonné. Au contraire !

Les entrepreneurs et leurs représentants devraient s’intéresser de près à ces élections et s’obliger à rencontrer rapidement les nouveaux conseillers régionaux susceptibles de s’intéresser au monde économique ou simplement ceux issus de leur territoire d’implantation. Ils seront plus attentifs aux messages de l’entreprise et permettront également de créer des ponts vers les équipes de campagne qui s’installent en vue de la présidentielle.

Ce scrutin régional est également une première puisqu’il est marqué par la réforme territoriale et la création d’un nouveau paysage de 13 grandes régions qui créeront de fait des exécutifs avec plus de pouvoirs et donc une légitimité plus forte à l’égard du pouvoir central. Une dimension à prendre également en compte.

Il est impératif que les entrepreneurs de France s’emparent de ce scrutin pour faire entendre leur voix et que les besoins du monde économique soient mieux pris en compte. Alors, lancez-vous !

Mathieu Quétel, président de Sountsou.

Régionales : le tripartisme s’installe

FN, LR, PS, ce sera peut-être et dans l’ordre, le nouveau visage de la France au soir du 13 décembre, après le second tour des élections régionales, un scrutin qui s’annonce plus tendu et inattendu qu’initialement prévu. Les conséquences pourraient être surprenantes.

Ces derniers jours, un vent d’inquiétude souffle sur les états majors du PS et des Républicains. Les éditorialistes décrivent une ambiance morose due à ce « silence » des électeurs sur les marchés qui ne laisserait rien présager de bon pour les scrutins des 6 et 13 décembre. Les analystes redoutent que, dans la solitude de l’isoloir, une grande partie des électeurs décide d’installer durablement le tripartisme et de faire voler en éclat les stratégies électorales posées en vue de la présidentielle de 2017.

Le sondage TNS Sofres du 30 octobre réalisé pour RTL, Le Figaro et LCI ne devrait pas être de nature à rassurer les deux partis, jusqu‘ici majoritaires, il vient confirmer avec force, l’apparition du tripartisme qui tournerait même à l’avantage du FN qui est annoncé premier parti de France, au premier tour avec 28% des intentions de vote, suivi par Les Républicains (27%) laissant à la traîne le PS qui affiche 21% d’intentions de vote.

Dès le soir du premier tour, si ces tendances se confirment, ce qui n’est pas assuré vues les marges d’erreur et le caractère de plus en plus imprévisible de la réaction d’une part non négligeable de l’électorat, la France n’aura déjà plus tout à fait le même visage électoral et le seul gagnant objectif de ce scrutin pourrait être le FN.

La probable avance des Républicains ne devrait donc pas être le fait politique de ce soir de premier tour, une fois de plus le FN et sa présence au second tour dans de nombreuses régions mettra au coeur des débats le choix imposé de fait au PS et à LR : front républicain ou pas ?

Si ce scrutin régional se transforme en victoire en demi-teinte pour LR, en bérézina pour le PS et ses alliés et en nouvelle avancée pour le FN, alors les stratégies des uns et des autres devront être redéfinies.

François Hollande devrait procéder à un remaniement, probablement plus large que prévu, avec la volonté de compter et de réunir ses troupes en vue de la présidentielle. Il veillera sans doute à réserver une place de choix à ses fidèles tout en ménageant sa gauche afin de capitaliser sur un éventail le plus large possible de soutiens. Il devrait pouvoir profiter de la fin de l’éclatement d’EELV qui devrait perdre son bataillon d’élus régionaux, payant ainsi cash sa stratégie de rupture. À moins que l’entre deux tours des élections régionales ne réserve sont lot de surprises…

Quant à Nicolas Sarkozy, soit il sera en mesure de crier victoire un peu comme aux Départementales, qui se sont révélées moins profitables que prévu par les sondages pour le FN, ou, au contraire, accepter de reconnaître, au moins dans le secret de son bureau, que sa démarche droitière ne fonctionne pas. Il se peut qu’il soit tenté par une stratégie d’étouffement de ses concurrents pour les primaires, qui sont déjà huit, en militant, par exemple, pour la nécessité pour LR d’afficher un visage d’union face à la dangereuse montée du FN. Il pourrait prendre des décisions visant à installer ses concurrents dans la posture des moutons noirs qui ne travaillent pas dans l’intérêt du parti et de l’alternance. Un risque déjà bien intégré par Bruno Le Maire et Alain Juppé qui ont décidé d’adopter un profil bas avant les élections régionales afin de ne pas brouiller cette campagne. Paradoxalement, LR n’est pas dans une position très confortable, les électeurs pourraient sanctionner fortement tout dérapage dans le cadre de la primaire qui s’annonce pourtant d’une férocité rarement atteinte.

Enfin, Marine Le Pen poursuivra sa capitalisation sur les évènements et sur l’actualité et devrait continuer de s’imposer comme le centre du jeu dont ni le PS, ni LR ne parviennent à se détacher. À moins que les deux partis ne se reprennent et décident de s’affirmer par une approche plus offensive.

Vos chiffres clés de la semaine

Une semaine qui balance entre les alertes sur les finances de nos collectivités locales, la place médiocre de la France dans le rapport « Doing Business » de la Banque Mondiale, un projet de loi sur l’adaptation de la société au vieillissement  qui crée la polémique, les premiers déficits de VW, les succès d’Apple, les soucis budgétaires de l’audiovisuel public et les perspectives sondagières des élections…

18

Selon la note de conjoncture publiée par la direction du développement des territoires de La  Banque Postale, 18% des communes françaises seraient dans une situation financière précaire. Ainsi, « 25% de la population française se trouvent dans une commune en zone de vigilance ou d’alerte », précise, dans Les Échos, Thomas Rougier, le responsable de cette étude. Les collectivités territoriales, confrontées à une baisse des dotations de l’État se sont lancées à une véritable course à l’économie. Leurs dépenses devraient progresser de 1,3% en 2015, contre 2,3% en 2014 et 3% en 2013.

53,4

Apple affiche une santé de fer, le groupe de Cupertino vient d’annoncer un bénéfice de 53,4 milliards de dollars pour son exercice clos le 26 septembre. L’entreprise dispose désormais d’un trésor de guerre de 205,7 milliards de dollars de cash, mobilisable pour des acquisitions ou des investissements en R&D, par exemple. Néanmoins, les ventes d’I Phone sont en léger retrait par rapport aux attentes des analystes. Surtout, les ventes d’I Pad poursuivent leur déclin et affichent un septième trimestre consécutif de recul. Enfin l’I Watch n’est pas mise en avant par Apple dans la présentation de ses résultats annuels, ce qui laisse présager, là également, une déception. Le gros point d’inquiétude pour l’avenir, réside sans doute, dans le comportement du marché chinois qui était attendu comme un important relai de croissance et sur lequel la crise devrait peser.

27

La France se classe 27ème du rapport annuel de la Banque Mondiale « Doing Business ». Ce classement passe en revue le cadre réglementaire dans lequel évoluent les PME. Il mesure notamment, les différentes procédures administratives, leur complexité ainsi que leur efficacité.  Le Royaume Uni obtient la sixième place et l’Allemagne la 15ème. Les handicaps de la France sont déjà bien connus : trop de règles et de procédures administratives et une fiscalité plus pesante que  de nombreux autres pays…

3,5

Volkswagen commence à traduire en chiffres concrets les effets du scandale qui la frappe depuis le mois de septembre. Le constructeur allemand affiche ainsi sa première perte depuis des années causée par les 6,7 milliards d’euros qu’il a déjà provisionné dans ses comptes en prévision des sommes qu’il aura à payer dans l’affaire du logiciel espion. Cette provision entraîne une perte opérationnelle de 3,5 milliards d’euros et un résultat net à -1,7 milliards pour le troisième trimestre. Néanmoins, l’importance des sommes en jeu et leur effet encore limité sur le résultat démontre la bonne résistance du constructeur. Le quotidien suisse Le Matin rapporte que Volkswagen envisagerait de mettre en place une prime d’échange afin de permettre à ses clients de remplacer leur véhicule équipé du logiciel espion qui est la cause du scandale. Ce dispositif pourrait permettre au constructeur allemand de recréer un lien de confiance avec sa clientèle. Les ventes ont eu tendance à augmenter en Allemagne depuis l’annonce de l’affaire mais elles enregistraient un recul prononcé en Grande Bretagne, des informations que le groupe refuse de confirmer.

0

Lors d’une audition par la commission des affaires culturelles de l’Assemblée Nationale, Delphine Ernotte, présidente de France Télévision, en a dit d’avantage sur son projet de chaîne d’information qu’elle souhaite réserver dans un premier temps aux réseaux numérique. Elle a précisé que ce projet reposait sur un large partenariat qui regrouperait, Arte, l’INA et France 24, en plus de Radio France. S’agissant du budget, Delphine Ernotte a curieusement botté en touche en précisant qu’il ne s’agissait pas du « sujet central ». Dans une interview au Figaro Économie, interrogée sur son projet de « Netflix à la française » qui réunirait des oeuvres françaises accessibles facilement par le biais d’une plateforme numérique, là encore la présidente du groupe public reste évasive et n’est en mesure de poser aucun chiffres contentant d’annoncer « je suis persuadée que cette plateforme deviendra un élément central du financement de la télévision ».

80

Emmanuel Macron s’est engagé à ce que 80% des décrets relatifs à sa loi soit publié d’ici la fin de l’année. Le ministre de l’Économie qu’il en va de la crédibilité de la majorité et il sait que les 300 articles de cette loi fleuve suscitent encore de nombreuses résistances tant internes au gouvernement, qu’au sein de sa majorité et, bien entendu, dans les différentes professions directement impacts par les réformes qu’elle prévoit. Alors, le jeune ministre veut accélérer au maximum le processus, car le risque est grand que le texte se trouve enlisé. 85 décrets sont nécessaires pour qu’elle soit pleinement applicable, or seulement 6 ont été jusqu’à présent publiés. La réforme des professions réglementées ne devrait être effective que d’ici la fin du premier trimestre 2016, la mobilité bancaire, la facturation électronique ou la couverture en 3G des campagnes françaises attendront 2017…

2,5

Le marché du funéraire représente en France 2,5 milliards d’euros. Composé entreprises, dont 3500 PME, il est en pleine reconfiguration tant en ce qui concerne la nature des acteurs que leurs offres. Des start up apparaissent avec de nouvelles propositions, comme des comparateurs de prix ou des services en ligne, les assureurs se lancent avec des contrats obsèques. Néanmoins, les offres numériques ne sont pas encore très utilisées par le public dans ce domaine si particulier et c’est essentiellement le phénomène de concentration en cours autour de quelques acteurs clés, dont des fonds, qui va profondément remodeler le secteur dans les prochains mois. Quant aux start up, les nouvelles pratiques qu’elles proposent nécessiteront probablement des adaptations législatives.

28

Ce sera peut-être le sondage clé des élections régionales de décembre. Le Front National (FN) est donné à 28% et s’installerait comme le premier parti de France, selon le sondage TNS Sofres-Onepoint pour Le Figaro, RTL et LCI, juste devant Les Républicains (LR) annoncés à 27% des intentions de vote au premier tour et le PS, à 21%. Le FN bénéficierait donc d’une dynamique qui lui permettrait de conforter sa place et de confirmer une installation durable du tripartisme en France, ce qui pourrait changer encore la donne pour le scrutin à venir et pour les suivants. Il s’agit néanmoins d’un sondage national, dont la marge d’erreur est à prendre en considération. Ces élections régionales seront donc très observées. D’une part, le FN devrait être en mesure de se maintenir au second tour dans de nombreuses régions. D’autre part, la question du front républicain devrait s’imposer au PS mais également à LR. Enfin, la vague bleue initialement prévue au profit de LR ne devrait pas être aussi large qu’attendue. Un risque donc pour LR et son président, Nicolas Sarkozy, de se voir voler la vedette au soir du second tour par une Marine Le Pen doublement victorieuse dans le Nord-Pas-Calais-Picardie et sur un plan national. Une situation problématique pour le lancement de la primaire de la droite dès le début de l’année 2016…

375

Le projet de loi sur l’adaptation de la société au vieillissement (AVS) vient d’être voté au Sénat et attend désormais son passage en commission mixte paritaire. Il prévoit une revalorisation de 375 millions d’euros de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) pour près de 700.000 personnes âgées. Les entreprises d’aide et de maintien à domicile des personnes âgées se sont réunies au sein du collectif « #PrivéDeGrandir » et continuent de dénoncer le manque de concertation du gouvernement sur ce projet dont elles estiment que certaines mesures menacent leur activité. En effet, la loi devrait entrer en vigueur dès le 1er janvier et les 3200 entreprises concernées ne seront pas en situation d’appliquer le nouveau cahier des charges qui leur sera imposé en remplacement de celui de 71 obligations actuellement en vigueur. Le collectif demande donc une période d’expérimentation de trois ans sur une dizaine de départements tests et le lancement d’une étude d’impact avant de généraliser les nouvelles mesures. Il est très inquiet sur le régime des autorisations qui reposera avec la nouvelle loi entièrement sur les Départements. Or, certains d’entre eux favoriseraient les associations au détriment des entreprises, d’où la crainte du collectif qui demande que les services de l’État soit systématiquement associés aux autorisations dont dépendent les entreprises qui le composent.

75

Le nouveau plan stratégique de Radio France prévoit le non-remplacement d’un départ sur deux, soit une réduction de 75 postes par an. Mathieu Gallet a donc ravi sa copie après la grève historique qui a paralysé la Maison Ronde au printemps dernier, on est loin des mesures radicales qu’il prévoyait alors dont un plan de départs volontaires portant sur 350 postes. La masse salariale devra se stabiliser autour de 399 millions d’euros par an, les recettes propres de Radio France devraient également augmenter de l’ordre de 6 à 7 millions d’euros en 2019. La perte de 20 millions de 2015 sera ramenée à 6,4 millions d’euros en 2017 avec un retour à l’équilibre prévu pour 2018.