L’épisode des négociations sociales embourbées que Sountsou a suivi pour vous ces dernières semaines continue de rebondir. Cette fois, c’est de la CGPME que vient la (presque) surprise.
À peine élu, le nouveau président de la CGPME, François Asselin, rejoint FO dans son analyse des responsabilités de l’échec des négociations sociales du mois de janvier. Sans grande surprise donc, le principal accusé se trouve être le MEDEF qui est également « l’organisateur » de ces négociations.
François Asselin, dans un courrier adressé à Jean-Claude Mailly, le numéro un de FO n’y va pas par quatre chemins en précisant que la CGPME a eu à souffrir ces dernières années du comportement du MEDEF et de « ses méthodes » voire de son « absence de méthode ».
Il faut préciser que le dernier round de la négociation sur le dialogue social dans l’entreprise c’est très mal déroulé. Le MEDEF a donné l’impression de vouloir imposer ses conditions aux partenaires sociaux, au premier rang desquels ses confrères de l’UPA (qui ont cédé) et de la CGPME (qui ont tenu bon). Ce fut notamment le cas sur la représentation des salariés dans les entreprises de moins de 50 salariés acceptée par le MEDEF en contrepartie d’une refonte des CE et CHSCT dans les grandes entreprises. La pilule n’est pas passée au sein de la CGPME…
Alors François Asselin rejoint les propositions de Jean-Claude Mailly qui visent à tenir les négociations dans un lieu « neutre » qui pourrait être le Conseil Économique et Social. Les chances de voir le MEDEF accepter ces nouvelles modalités sont bien minces…