Un PIB en hausse, des délais de paiement coûteux, de nouvelles révélations sur les frais du PDG de Radio France, le moral des patrons… Ce sont quelques uns des chiffres, retenus par Sountsou, cette semaine.
1,9
C’est la hausse du PIB attendue par le gouvernement pour 2017. La France redevient créatrice d’emplois dès 1,5% de progression de son PIB. Jusqu’à présent, Bercy tablait sur une hausse du PIB de 1% en 2015 et de 1,5% en 2016. Manuel Valls vient d’annoncer que la France pourrait atteindre le fameux cliquet de 1,5% de croissance « avant 2016 ». Dans cette hypothèse, confirmée par plusieurs experts, le taux de chômage qui était de 10,4% à fin 2014, pourrait être de 10,2% dès la fin de cette année.
90 000
C’est l’autre chiffre funeste du président de Radio France, Mathieu Gallet. Après avoir révélé, il y a deux semaines le montant des travaux engagés par le jeune PDG dans son bureau pour plus de 100 000 euros, Le Canard Enchaîné du 24 mars déterre un contrat de conseil en communication de 90 000 € que s’est attaché le dirigeant à son seul service. Tout ceci, dans un contexte de crise sans précédent pour Radio France (voir notre édito). La semaine a également mis en exergue le manque de solidarité, l’imprévision et le manque de vision du gouvernement pour le groupe radiophonique public.
16,1
C’est en millions d’euros, les projets de journaux ou magazines Français financés par le géant américain Google en 2014.
160
C’est en millions d’euros la somme que Pascal Houzelot, le patron de Numéro 23 demanderait pour céder sa chaîne dont il a obtenu gratuitement du CSA la fréquence il y a à peine trois ans. Selon le magazine Challenges, il tenterait d’obtenir du président du CSA, Olivier Schrameck, qu’il « invite » Patrick Drahi, le richissime patron d’Altice (Numéricable, SFR, L’Express…) à lui faire une offre.
2500
C’est le nombre de contrôles que doit effectuer Bercy en 2015 sur le respect des délais de paiement par les entreprises. Il est temps que le gouvernement s’y intéresse et travaille au respect de la loi, les retards de paiement seraient la cause de 25% des défaillances d’entreprise. Ce sont 15 milliards d’euros qui entreraient dans les caisses des PME si ces délais étaient respectés.
96
C’est le niveau record, depuis avril 2012, atteint par le moral des patrons en mars, selon l’INSEE. L’indice moyen de long terme de cet indicateur devrait être de 100, nous sommes encore assez en dessous du niveau normal, mais ce rebond est encourageant et suit d’autres indicateurs qui virent au vert comme les dépréciations du prix du pétrole, de l’euro et des taux d’intérêt.
360.000
C’est le niveau prévisionnel de production de logements neufs annoncé par la Fédération Française du Bâtiment (FFB) lors de son point de conjoncture de la semaine dernière. Il a été révisé à la hausse de 20.000 logements, ce qui est bon signe. Néanmoins, 2015 restera, selon la FFB, une année marquée par la crise avec une baisse de 3,8% dans le secteur du logement neuf et de 9,4% dans le secteur du neuf non résidentiel (bureaux, entrepôts…). Elle annonce également la disparition de 30.000 emplois cette année.
4
Le déficit public crée la surprise ! Il s’est finalement stabilisé à 4% du PIB en 2014 contre les 4,4% attendus, a annoncé l’INSEE la semaine dernière.
57,7
C’est le pourcentage de marchés publics tombés en 2012 dans l’escarcelle des PME. Un bon chiffre annoncé par l’Observatoire économique de l’achat public. La surprise de ce résultat tient dans la baisse du montant des marchés publics en 2012 à 75,5 milliards d’euros HT contre 82,3 milliards d’euros en 2011. La progression de la part des PME est d’autant plus surprenante et remarquable.
1,8
C’est la progression attendue des échanges commerciaux mondiaux pour 2015 contre 1,9% en 2014, selon Euler-Hermes. Le PIB mondial devrait augmenter de presque 3% et les échanges, en volume, de 4%. L’assureur-crédit s’attend à une année 2016 plus dynamique que 2015.
101 679
C’est la progression des abonnés numériques de « The Economist » en 2014. Le prestigieux magazine est diffusé à 1,55 million d’exemplaires dont 232 230 uniquement en numérique et 1,3 million en papier. En 2013, « The Economist » diffusait 1,4 million d’exemplaires papiers pour 130 000 lecteurs numériques.