Entreprises, Radio France, guerre au FN, présidentielles de 2017, la sélection des bons mots de la semaine par Sountsou.
Pierre Gattaz dans Le Figaro du 9 avril
« Il y a trois urgences pour les entreprises, trois chiffons rouges à lever. Tout d’abord, la simplification ne va pas assez vite et loin. (…) Ensuite, la fiscalité, qu’il faut continuer à baisser. Le gouvernement devrait avoir le courage de dire qu’il va revenir au niveau des dépenses publiques de 50% du PIB en plusieurs années, contre 58% aujourd’hui.» (….) La troisième urgence « Il s’agit de la législation sociale trop complexe, qui induit une véritable peur d’embaucher chez les chefs d’entreprise, notamment de TPE-PME »
Nicolas Sarkozy, au sujet de Radio France, dans Le Journal du Dimanche, daté du 12 avril
« Radio France est devenu un bateau ivre. Une ministre totalement dépassée, un président trop peu expérimenté à qui on fait jouer le rôle de bouc-émissaire, des syndicats trop puissants enfermés dans un conservatisme archaïque, voilà le résultat de la politique de François Hollande ! (…) Plus généralement je suis consterné par le manque de considération pour la création artistique et le monde de la culture de ce gouvernement. Dans la patrie de Victor Hugo, de Maupassant, de Balzac, pour ceux qui se voulaient les successeurs de François Mitterrand, quel désastre ! »
François Bayrou, interviewé par Le Point du 8 avril
« Je suis en désaccord avec cette majorité. Il n’a donc jamais été question que j’y entre. Mais je pense que l’avenir obligera les réformistes à travailler ensemble. (…) Entre les réformistes des deux camps – centre gauche et centre droit -, je ne vois pas de différences majeures. Il n’y aurait aucune difficulté créer une telle entente sur le fond. Mais le système est paralysé. Et on s’obstine à ne rien changer ! Ce sera un grand enjeu de la prochaine échéance présidentielle.» Au sujet de Juppé : « Nous avons, disons, un certain orgueil, qui fait que nous évitons les médiocrités.(…) Si sur la table le jour du vote en 2017, on trouvait seulement les bulletins Hollande, Sarkozy et Le Pen, des millions de Français n’auraient pas le bulletin qui représente leur opinion. »
Jean-Christophe Lagarde, au sujet de Laurent Wauquiez, cité dans Challenges daté du 8 avril
« Celui qui s’allie avec Wauquiez sans attendre la position qu’on prendra au niveau national sera exclu » car selon le président de l’UDI, le député UMP a des « positions si anti-européennes et crypto-lepénistes» qu’un accord avec lui est difficilement envisageable.
Jean-Christophe Lagarde, ni avoir tenu les propos rapportés par Challenges sur Laurent Wauquiez, et précise cette fois dans Le Lab Europe 1 du 10 avril
« Si l’UDI a d’ores et déjà fait le choix d’une liste autonome en Île-de-France, la stratégie n’est pas encore arrêtée dans les autres régions. Dans certaines d’entre elles, un partenariat avec l’UMP est possible et souhaitable, dans d’autres l’UDI peut avoir vocation à se présenter sous ses propres couleurs. Cela fera l’objet de débats internes puis la décision sera prise région par région. »
Marine Le Pen, au journal de 20 heures de TF1, le 9 avril
« J’ai décidé l’ouverture d’une procédure disciplinaire et donc Jean-Marie Le Pen sera convoqué devant le bureau exécutif.» (…) « C’est douloureux, mais croyez-moi, c’est beaucoup moins douloureux que ce que vivent nos compatriotes. C’est moins douloureux que d’attendre désespérément un boulot, moins douloureux que de ne pas réussir à offrir des vacances à ses gosses, moins douloureux que de vivre avec la peur au ventre parce que vous vivez dans un quartier touché par l’insécurité. Or c’est pour tous ces gens là, que, moi, je me bats »
Jean-Marie Le Pen, dans le magazine Rivarol, cité dans Le Lab Europe 1, le 7 avril
« Je n’ai jamais considéré le maréchal Pétain comme un traître. […] Je considère que l’on a été très sévère avec lui à la Libération.»