Décidément 2017 est la ligne de mire des politiques en ce début d’année. Après la rentrée tonitruante et réussie d’Alain Juppé, voici le retour de Jean François Copé, l’installation de Bruno Le Maire, la digitalisation de François Fillon et les inquiétudes de François Hollande face à une partie de son camp qui ne trouve rien de mieux que de demander une primaire à gauche.
Il publie Le sursaut français chez Stock et initie son retour « en fanfare » comme le souligne Le Figaro par une mise en avant dans le numéro du 15 janvier de Valeurs Actuelles. Qu’on se le dise, Jean-François Copé est de retour et il entend bien peser dans les primaires de novembre, à tel point qu’il devrait, selon la rumeur, annoncer sa candidature en juin.
Autre candidat, encore non candidat officiel, Bruno Le Maire continue de parfaire son programme et son équipe. Il inaugurait son QG de campagne pour la primaire de la droite et du centre, le mercredi 13 janvier et envisage toujours d’officialiser sa candidature au début de l’été. D’ici là, les sondages devraient être meilleurs et la contre-offensive que prépare Nicolas Sarkozy pourrait avoir affaibli Alain Juppé.
François Fillon lançait en début de semaine la nouvelle version de son site internet qui lui permet de proposer les éléments de son programme pour 2017 et, surtout, de les tester auprès des français qui peuvent voter pour ses propositions ou envoyer directement leurs remarques et propositions.
Quant à François Hollande il feint de ne pas entendre ceux qui dans son camp demandent une primaire en vue de désigner le candidat « des gauches et des écologistes » pour la présidentielle de 2017. Le président de la République fait savoir qu’il ne peut combattre le terrorisme et le chômage et penser à 2017… Surtout l’initiative de personnalités de gauche qui signait le 11 janvier une pétition pour une primaire à gauche dans Libération ne rencontre pas un franc succès, au plus crée-t-elle un peu plus de confusion autour de la politique gouvernementale qui reste illisible pour une majorité de Français si l’on en croit les sondages.
La route vers 2017 est donc bien ouverte et il faudra désormais lire les prises de positions des uns et des autres avec cette perspective en ligne de mire. Les primaires de la droite et du centre ont été fixées aux 20 et 27 novembre 2016.