Une semaine de bons mots marquée par le « rétro-tartinage » de Ségolène Royal, le recours au 49-3 pour la loi Macron et les états d’âme d’Axelle Lemaire…
Ségolène Royal, au sujet du Nutella, lundi 15 juin au Petit Journal de Canal +
« Il faut replanter massivement des arbres, parce qu’il y a eu une déforestation massive qui entraîne aussi du réchauffement climatique. Il faut arrêter de manger du Nutella, par exemple, parce-que c’est de l’huile de palme»
Jean-Pierre Raffarin, au sujet du recours au 49-3, sur BFMTV, mercredi 17 juin
« Beaucoup de bruit pour rien. Le 49-3, c’est une procédure à la disposition du Premier ministre, qu’on utilise quand on n’a pas sa majorité. C’est une disposition constitutionnelle. On ne peut pas reprocher à un Premier ministre de vouloir imposer une ligne à sa majorité.»
Axelle Lemaire, citée par Mediapart le 16 juin, au sujet du Projet de loi Renseignement
« J’ai fait la bonne élève mais je me suis posé la question de ma démission tous les jours.»
Ségolène Royal, au sujet du Nutella, mercredi 17 juin sur son compte Twitter
« Mille excuses pour la polémique sur le #Nutella. D’accord pour mettre en valeur les progrès. »
Jean-François Buet, président de la FNAIM au sujet du nouveau bail, dans Les Echos du 18 juin
« On va avoir un vrai choc de simplification puisqu’on a un bail de 4-5 pages qui passe à 25 pages ! Toute plaisanterie mise à part, je crois qu’il y a néanmoins dans ce dispositif des choses qui vont permettre au locataire de savoir un peu mieux ce qu’il loue, avec des précisions sur les charges ou la surface. Mais il y a un équilibre qui n’est pas forcément respecté dans ce nouveau type de bail, qui est nettement en faveur du locataire.»
Pierre Moscovici, au sujet de la fiscalité des entreprises, dans Les Echos
« La fiscalité des entreprises a été conçue dans les années 30, à une époque où il n’était pas encore question de dématérialisation les échanges, de mobilité, de mondialisation… La fiscalité n’arrive plus à appréhender les flux. Une réflexion mondiale est en cours au sein de l’OCDE, mais l’Europe doit aussi agir. Les temp ont changé. Depuis la crise, les citoyens ont subi de fortes hausses d’impôts et ils trouvent insupportables (à juste titre) que des entreprises ne paient pas leur part. Plus la base fiscale devient insaisissable, plus les Etats membres comprennent qu’il faut revoir l’approche de l’impôt sur les sociétés. Vingt huit systèmes nationaux différents encouragent l’optimisation fiscale agressive. Il n’est pas acceptable que des entreprises fassent des profits en Europe sans payer d’impôt.»
Frédéric Lefebvre (LR), au sujet du recours au 49-3 par le gouvernement, dans Le Figaro
« Le 49-3 permet à un gouvernement de rechercher l’efficacité et la rapidité quand il a des difficultés avec sa majorité. C’est évidemment frustrant pour les parlementaires. Mais cette arme est aujourd’hui le fruit des postures de droite et de gauche.» (…) « Il y avait une majorité d’idées pour voter la loi Macron mais à droite, on n’a pas voulu assumer le fait qu’on y était favorable. Et à gauche, le gouvernement et le PS ne voulaient pas que ce texte soit adopté grâce des voix de droite. Du coup, on a installé les frondeurs, minoritaires, sur un piédestal. Eux sont dans une logique idéologique de fermeture. Je dénonce les postures du onde politique. La France en crève. La stratégie de l’opposition est mauvaise parce qu’elle s’empêche de peser sur le contenu d’une loi. Nous aurions pu aller plus loin avec une position constructive dans l’intérêt des Français. »
Gérard Larcher, au sujet de François Bayrou à Nicolas Sarkozy, cité par Le Point du 18 juin
« Bayrou existe et on ne peut pas faire sans lui. Au Sénat, le MODEM ne nous a jamais manqué.»