Mercredi 21 janvier, la CGPME élira son nouveau président en remplacement de Jean-François Roubeaud qui ne se représente pas après 12 ans de mandat.
L’élection d’un nouveau président est toujours un moment délicat pour une organisation comme la CGPME. Il s’agit, dans la mesure du possible, de ne pas créer de crise interne et d’inscrire le mouvement dans une forme de continuité tout en assurant son indispensable renouvellement. La CGPME semble en passe de réussir ce triple pari.
Jean-François Roubaud a marqué la CGPME, il aura mené de nombreuses batailles dont l’opération « PMECadenASSEZ » de décembre 2014 qui a mis plus de 10.000 patrons dans la rue. En ce moment même il est en pleine tractation avec les autres partenaires sociaux sur la réforme des seuils sociaux et du dialogue social, une négociation dans laquelle la Confédération est bien seule, notamment sur la question du seuil de 11 salariés…
Le successeur de Jean-François Roubaud sera donc François Asselin, seul candidat, dirigeant d’une PME familiale de restauration de monuments historiques et patron de la CGPME de Poitou-Charentes. L’entreprise Asselin emploie 140 salariés, rayonne à l’international et réalise un chiffre d’affaires de 17 millions d’Euros.
François Asselin a déjà réussi à éviter la multiplication des candidatures en formant un ticket avec Geneviève Roy, autre candidate potentielle et actuelle vice-présidente en charge des négociations sociales.
Il aura une lourde tâche, les TPE et PME représentent 80% de l’activité en France mais ont encore des difficultés à se faire entendre tant les grandes entreprises sont puissantes pour faire valoir leurs intérêts…