Sountsou développe une approche renouvelée du lobbying. Nous sommes un cabinet de « Back-office en stratégie d’influence ». Nous n’intervenons pas pour votre compte auprès des décideurs publics. Nous travaillons sur votre stratégie et vous livrons les expertises les plus pointues pour faire avancer concrètement vos sujets. Notre positionnement très différenciant repose sur notre conviction qu’une nouvelle approche s’impose face à un paysage institutionnel et sociétal en profonde mutation.
La révolution démocratique
Pendant sa campagne électorale de 2017, Emmanuel Macron promettait une « révolution démocratique ». En 2022, les Français auraient-ils concrétisé cette promesse ? Depuis le 19 juin 2022, le Président de République semble confronté à une « révolution » à ses dépends. Les cartes de notre vie démocratique sont profondément rebattues, dans un contexte de tensions sociales, économiques, écologiques et internationales, inédites. Ce second quinquennat doit relever de multiples défis en tenant compte d’une fragile majorité relative à l’Assemblée Nationale. Ainsi, les récents scrutins confirment que de nouveaux contours redessinent notre démocratie. Celle-ci apparait plus fragmentée que jamais. Cette nouvelle réalité démocratique engendre de multiples effets sur les stratégies d’influence qui doivent être mises en place. Une approche toute en nuance et à réinventer doit-être envisagée. Les partis de gouvernement pourront-ils longtemps refuser toute coalition ? Les radicalités s’imposeront-elles durablement ? Quels seront les effets de cette situation sur la décision politique ? Comment identifier les nouveaux canaux complexes du processus législatif et gouvernemental ? Comment appréhender le rôle toujours plus puissant des activistes ? Comment le monde économique peut-il s’adapter à cette situation ? Au sein de Sountsou nous en sommes convaincus (depuis longtemps), le temps du « lobbying à la papa » est révolu au profit d’un lobbying aux méthodes profondément renouvelées.
La révolution numérique
Ces dernières années, le numérique est entré dans la vie de nos concitoyens. Il bouscule tout. Notre approche de l’information, de la culture et des divertissements a considérablement évolué. Désormais, les relations interpersonnelles et interprofessionnelles passent nécessairement par les réseaux sociaux. Linkedin, Facebook, Twitter ou TikTok sont devenus de nouveaux moyens de communication puissants et inévitables. Les dirigeants politiques et économiques doivent compter avec cette révolution numérique, qui leur impose une nouvelle approche des relations institutionnelles et du lobbying.
Les réseaux sociaux
À eux seuls, les réseaux sociaux constituent un nouveau pouvoir qui s’impose dans le débat public. Lieux d’échanges sans retenue, ils hystérisent souvent les propos, suscitent de multiples polémiques et sont devenus les repères des « fausses nouvelles » qu’ils diffusent à grande vitesse. Ils constituent un enjeu d’influence et pèsent de plus en plus dans certaines décisions publiques. Quelle que soit l’opinion que l’on porte sur ces nouveaux modes de communication, ils sont devenus incontournables.
L’information en continu
Les chaînes d’information sont apparues dans le paysage audiovisuel. Elles imposent un rythme nouveau. Certaines font le choix de donner la priorité à l’information en continu, quand d’autres privilégient les débats en direct, les interventions d’éditorialistes ou de polémistes. Tout va désormais plus vite, très vite, parfois trop vite. La concurrence et la course à l’audience ne laissent que peu de place aux opinions mesurées.
Les lanceurs d’alerte
La tendance est aux lanceurs d’alerte, réels ou auto proclamés. Personnes physiques, associations, réseaux d’organisations, experts en tout genre, ils ne cessent d’interpeler les décideurs publics et l’opinion sur de multiples sujets. Ils s’érigent en défenseurs de l’intérêt général et leurs « expertises » ne souffrent aucune critique. Ils imposent des thèmes, des solutions « clés en mains » et, souvent, désignent des « coupables ». Ils sont devenus les lobbies les plus puissants et les plus écoutés. Ils sont présents à tous les niveaux de la décision publique. Contrairement à une idée reçue, le monde économique n’est pas le plus écouté. Il est la cible de ces activistes et il rencontre souvent des difficultés à organiser ses réponses.
Les élus sous pression
Les parlementaires sont surveillés par les réseaux sociaux, par les activistes ainsi que par de multiples lobbies de l’intérêt général ou sociétaux. Dès lors qu’un élu, prend une décision ou émet une opinion, décalées des idées dominantes, il est accusé d’être aux mains des lobbies économiques. Ainsi, s’exerce une pression en continu sur les décideurs publics, largement amplifiée par les réseaux sociaux et certains journalistes. Il est désormais fréquent qu’un Ministre soit attaqué pour ses liens présumés avec tel ou tel représentant d’intérêt. Peu importe, en la matière, qu’il s’agisse de faits avérés, une simple suspicion peut suffire à le décrédibiliser. Face à ces méthodes radicales qui ciblent essentiellement le monde économique, celui-ci ne doit plus hésiter à répliquer en s’appuyant sur une démarche éthique et transparente, en opposition avec ces dérives.
Un conseiller m’a dit
L’avez-vous remarqué, de plus en plus de commentateurs politiques commencent leurs analyses par cette phrase « un conseiller m’a dit… ». Or, par définition, un conseiller a pour mission de divulguer des informations officielles qui s’inscrivent dans un « storytelling » que les décideurs tentent de maitriser. Ainsi, les spécialistes du « un conseiller m’a dit » ou du « name dropping » ont peu de chance d’être en mesure de livrer une analyse objective et proche de la réalité. Au sein de Sountsou, nous veillons à faire bénéficier nos clients d’une expertise indépendante et éloignée des discours officiels. Nos points de vue sont parfois dérangeants. Ils peuvent susciter le débat. Ils sont construits à partir d’une véritable réflexion, nourrie par de multiples sources et, surtout, par une grande expérience.
L’hystérie parlementaire
Les gouvernements se succèdent, les majorités changent mais tous promettent au moment de leur élection une sobriété législative. Hélas, la réalité du pouvoir, les enjeux médiatiques, les pressions des activistes font voler en éclat les promesses les plus sincères. Nous assistons à une véritable envolée des amendements sur la quasi-totalité des projets de loi. Il n’est plus rare que des propositions iconoclastes soient soutenues au-delà des différences partisanes. Contenir ce qui confère à une forme « d’hystérie parlementaire » relève du défi. Il est indispensable de s’y préparer et de sensibiliser les décideurs publics aux effets pervers de ces lois votées sans débat contradictoire. Une telle approche s’impose d’autant plus dans le contexte de majorité relative actuelle à l’Assemblée Nationale.
Expliquer pour convaincre
Trop souvent, les relations institutionnelles et le lobbying sont gérés « au carnet d’adresses ». Or, les affaires publiques nécessitent de s’inscrire dans la durée. Sountsou procède par identification des influenceurs publics, par secteur d’activité, et s’imprègne des problématiques de ses mandants pour en assurer une représentation efficace afin qu’ils soient entendus sur les lois et règlements. La phase de compréhension, de défrichage de la problématique puis de mise en place d’une stratégie est essentielle, dans l’approche de Sountsou. Elle prend tout son sens aujourd’hui pour travailler autour d’un lobbying fortement incarné qui se distingue des autres représentants d’intérêts.